Les chiffres clés du projet de réaménagement

29 Octobre 2021

Depuis la fin de la concertation publique préalable de 2019, la DGAC a avancé sur la mise en œuvre des engagements pris pour protéger la population et l’environnement tout en répondant avec sobriété aux enjeux de développement du territoire (voir les 31 mesures). Les 3 réunions organisées en septembre ont été l’occasion pour la DGAC de faire un point d’étape sur les principales actualités du projet et de répondre aux questions des parties prenantes. Retour sur les points-clés en images.

  • Cela représente 6 % de passagers en moins qu’envisagé dans les hypothèses de trafic présentées à la concertation publique préalable de 2019.
  • Le nombre de mouvements d’avions serait ainsi de 77 000 par an, soit une diminution de 13 % par rapport aux hypothèses de 2019 avec la réalisation du projet.
  • Ces nouvelles hypothèses de trafic ont été réalisées en tenant compte de la crise sanitaire, de la loi Climat Résilience, de la restructuration de l’offre d’Air France et du couvre-feu.
  • Compte tenu de la forte incertitude sur l’évolution du trafic à très long-terme (à horizon 2060), le contrat de concession prévoit des réserves foncières permettant d'accueillir jusqu’à 15 millions de passagers maximum si cela s'avérait finalement nécessaire pour répondre aux besoins.

   

   

  • Grâce à la réalisation du projet de réaménagement, le nombre de résidents exposés à plus de 50 dB (Lden) diminue de 35 % en moyenne journalière par rapport au scénario de non-réalisation du projet. En effet, le projet prévoit une série de mesures (allongement de la piste et décalage du seuil de piste, couvre-feu, double-approche…) permettant de maîtriser le bruit engendré par l’accroissement du trafic. 
  • La diminution du nombre de personnes exposées à plus de 50 dB concerne principalement le territoire de la commune de Nantes.
  • Au total, en moyenne journalière, environ 47 400 habitants seront exposés à plus de 50 dB (Lden) à l'horizon 2040. 
  • Cette estimation est réalisée sur la base d'une simulation du futur plan d’exposition au bruit (PEB).

  

      

  • D’après les hypothèses de trafic prévu en 2040, 55% des approches se feront face au sud et 45% des approches face au nord. Parmi les approches face au sud, la moitié en moyenne annuelle sera fera dans l’axe de la piste, et l’autre moitié en désaxé, comme c’est le cas actuellement. Cette alternance est permise par la mise en place de la double approche, qui permet d’éviter le recours systématique à des approches dans l’axe de la piste pour les atterrissages face au sud.  
  • Avec l’augmentation du trafic aérien à Nantes-Atlantique, il est en effet nécessaire d’améliorer la sécurité des approches face au sud par l'utilisation d'un système de guidage vertical dans l'axe de la piste.
  • Pour limiter le survol de l’hypercentre de Nantes tout en garantissant un haut niveau de sécurité, l’État va mettre en place d’une procédure inédite dite « double approche », qui consiste à alterner les approches dans l’axe et les approches désaxées en fonction des conditions météorologiques.
  • Les avions atterriront dans l’axe de la piste lorsque les conditions météorologiques seront dégradées, avec un système de guidage vertical (ILS). Par rapport au scénario présenté à la concertation publique préalable de 2019, la pente d’approche sera augmentée de 3° à 3,5°. Les trajectoires actuelles, désaxées de 13° par rapport à l’axe de la piste, seront maintenues lorsque les conditions météorologiques et d’exploitation le permettront. La pente d’approche sera de 3°, comme actuellement.
  • La double approche permet ainsi de répartir dans le temps l’utilisation de la trajectoire axée.

Pour en savoir plus sur la double approche

   

   

  • Ce gain d’altitude est permis grâce à l’allongement de la piste et au décalage du seuil nord de la piste. Il représente un gain acoustique de l’ordre de 2 à 3 dB, soit environ une division par deux de l’énergie acoustique au sol .
  • En complément, l’angle de la pente d’approche pour les vols dans l’axe sera relevé à 3,5 degrés. À titre d’exemple, cela permettra un gain d’altitude de de 90 mètres au-dessus de la Tour de Bretagne et de 135 mètres au-dessus du stade de la Beaujoire. 
  • Pour les atterrissages face au nord, le gain d’altitude est de 25 mètres grâce au décalage du seuil sud de la piste.

Voir les infographies présentant les différents gains d’altitude sur le territoire selon les trajectoires d’approche.

   

   

  • Ce couvre-feu entrera en vigueur pour l’aéroport Nantes-Atlantique au début du mois d’avril 2022 et s’accompagnera d’une interdiction des avions les plus bruyants entre 22h et 6h.
  • Ce n’est qu’en cas de « raisons indépendantes de sa volonté » qu’une compagnie aérienne pourra atterrir ou décoller pendant cette période sans risquer de sanction.
  • Par ailleurs, une exemption est prévue pour les vols à caractère sanitaire ou humanitaire, les vols en situation d’urgence tenant à des raisons de sécurité de vol ou de sûreté, les vols militaires et les vols gouvernementaux.

Pour en savoir plus sur le couvre-feu

    

    

  • Si l’Autorité de surveillance de la sécurité constate une infraction sans justification valable de la part d’une compagnie aérienne, alors elle transfèrera le dossier à l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA) qui instruira le cas et déterminera l’amende correspondante. 
  • Le montant maximum de 40 000 euros est supérieur au chiffre d’affaires généralement effectué par une compagnie aérienne lors d’un vol complet. C’est une amende très dissuasive. 

    

    

  • Ce montant permet de financer le Fonds de compensation Nantes-Atlantique, qui finance notamment la mise en œuvre du droit de délaissement et de l’aide à la revente, des mesures d'aide inédites.
  • Environ 50 % du montant total est apporté par l’État, la somme restante étant apportée par le futur concessionnaire
  • Près de 50 biens sont éligibles au droit de délaissement, et 1 050 à l’aide à la revente. 

    

    

  • Ces aides ont permis d’insonoriser plus de 1 250 logements. Entre 2019 et 2021, 5 millions d’euros ont déjà été consacrées à l’insonorisation de 330 logements. 
  • Ces aides sont financées par les compagnies aériennes, au travers de la taxe sur les nuisances sonores aériennes (TNSA).
  • Au total, 4 700 logements sont éligibles à cette aide.

    

    

  • Ces mesures sont réalisées par Air Pays de la Loire dans le cadre d’une étude sur les particules fines mandatée par l’État.
  • Deux campagnes de mesure de concentration des PUF ont déjà été lancées à :
    • la ferme de la Ranjonnière à Bouguenais et La Chauvinière à Nantes (durée : 6 mois)
    • Saint-Aignan de Grand Lieu (durée : 1 an)
  • Une 3ème campagne de mesures est prévue à partir de juillet 2022 pour une durée de 6 mois avec des mesures sur le site au Nord de la piste.
  • L’objectif est de mettre à jour de l’étude vers 2024-2025, lorsque le trafic atteindra une situation post-crise Covid. Les résultats seront publiés par Air Pays de la Loire et alimenteront l'Observatoire territorial de l’aéroport Nantes-Atlantique .
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