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Les leviers principaux du projet résident dans les choix de réaménagement des pistes et leur exploitation, le réaménagement de l’aérogare. Toutes les options proposées ont des conséquences différentes en termes de développement économique, d’impacts sur l’environnement, etc… Selon vous, quelles options de modernisation faut-il mettre en œuvre demain ?

Actuellement, aux heures de pointe des jours les plus fréquentés, le dimensionnement des salles d’embarquement ne permet plus d’accueillir tous les passagers dans des conditions satisfaisantes. Plus généralement, la qualité de service commence à se dégrader sur l’ensemble du parcours voyageur. Comment remédier à cette situation ?

Si l’aéroport est situé dans un secteur d’agriculture péri-urbaine à proximité du Lac de Grand-Lieu et de l’estuaire de La Loire. Une étude récente du Muséum national d’Histoire Naturelle montre que ni le trafic actuel ni son accroissement ne sont susceptibles d’engendrer un impact significatif sur ces zones. Pour autant, comment continuer à maîtriser au mieux les impacts du projet et des travaux de réaménagement ?

La limitation des nuisances sonores font partie des principaux objectifs du projet de réaménagement. Au-delà des mesures réglementaires (plan de gêne sonore et plan d’exposition au bruit) et du fonds de compensation exceptionnel annoncé par le gouvernement, plusieurs options d’aménagement et d’exploitation sont proposées pour protéger les riverains.

Le dynamisme économique du Grand Ouest s’affirme depuis 20 ans. En 2017, ses régions occupent les 3e et 4e rang en termes de croissance de PIB en France Métropolitaine hors Ile-de-France et présentent la plus forte progression en termes de création d’emplois. Comment le projet de réaménagement de Nantes-Atlantique peut-il soutenir et amplifier ce dynamisme ?

Comme les voyageurs, les compagnies rencontrent des difficultés dans l’usage de l’aéroport tel qu’il est configuré aujourd’hui. Les hypothèses de réaménagement sont porteuses d’opportunités (par exemple l’aménagement de terminaux différenciés) mais aussi de contraintes (par exemple, l’instauration d’un "couvre-feu" de minuit à 6h). Comment construire un projet équilibré en la matière ?

Aujourd’hui, le mode d’accès privilégié à l’aéroport reste la voiture particulière, ce qui provoque des difficultés de stationnement et n’est pas sans conséquences sur l’environnement. Le nombre de place de parkings de l’aéroport (8 500 places) peut apparaître faible par rapport à la moyenne. Avec l’accroissement constant du flux de voyageurs, quelles peuvent être les solutions pour améliorer la desserte de l’aéroport et éviter son engorgement ?