Deuxième réunion du comité de suivi des vols de nuits de Nantes-Atlantique

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Mis à jour le 12/09/2025

Le comité de suivi des vols de nuit, instance de dialogue avec les compagnies aériennes mise en place pour identifier les causes structurelles des retards entraînant des non-respects du couvre-feu et en atténuer les effets, s’est à nouveau réuni le 4 septembre 2025.

Une nouvelle instance de dialogue

Le comité de suivi des vols de nuit est un des engagements marquants du plan de prévention du bruit dans l’environnement de Nantes-Atlantique pour la période 2025-2029 qui a été signé par le préfet le 29 août et publié le 1er septembre 2025.

Inspiré de la démarche initiée sur les aérodromes de Paris – Charles de Gaulle et Toulouse-Blagnac, cette nouvelle instance de dialogue avec les compagnies aériennes a pour objectif de présenter à ses membres un bilan exhaustif et objectif du respect du couvre-feu, afin d’identifier les principales causes structurelles et conjoncturelles des débordements horaires et d’élaborer des stratégies volontaires permettant de rendre les programmes de vols des compagnies aériennes plus résilients.

 

Retour sur le deuxième comité de suivi des vols de nuit

Ce deuxième comité de suivi, dont l’arrêté portant création a été signé le 3 septembre 2025, s’est tenu sous la présidence de Dominique Yani, secrétaire générale de la préfecture de la Loire-Atlantique, en présence de :

  • Emmanuel Mercenier, délégué ministériel au réaménagement de l’aéroport de Nantes,
  • La Direction générale de l’aviation civile (DGAC),
  • Les représentants de la préfecture de la Loire-Atlantique,
  • Jean-Claude Lemasson, maire de Saint-Aignan-Grandlieu, représentant les collectivités locales riveraines
  • Aéroports du Grand-Ouest (AGO), concessionnaire actuel,
  • La Fédération Nationale de l'Aviation et de ses Métiers (FNAM),
  • Les compagnies aériennes : Air France, DHL, easyJet, Ryanair, Transavia et Volotea.

Ce deuxième comité a permis de faire un point sur :

  • la mise en œuvre des actions retenues lors du premier comité,
  • le respect du couvre-feu, en analysant la contribution de chaque compagnie aérienne,
  • le respect des nouvelles dispositions de gestion du couvre-feu entrées en vigueur le 1er juin 2024.

 

Les échanges lors de ce deuxième comité ont été une nouvelle fois très constructifs. Les bonnes pratiques mises en œuvre pour renforcer la résilience des programmes de vols, en particulier durant la période estivale la plus intense, ont été partagées, et une réunion de travail dédiée à ce sujet est envisagée avec l’ensemble des compagnies. Enfin, les compagnies aériennes ont été invitées à poursuivre les efforts afin notamment de :

  • continuer de réduire le nombre de vols entre minuit et 6h (passé de 48 hebdomadaires en 2019 à 8 en 2022 année de mise en œuvre des restrictions d’exploitation, 4 en 2024 année de mise en place de l’arrêté modificatif, et 3 sur les 8 premiers mois de 2025),
  • améliorer encore le respect des nouvelles modalités de gestion du couvre-feu mises en œuvre le 1er juin 2024.

La démarche d’amélioration du respect du couvre-feu constatée en 2024 s’est poursuivie sur les 8 premiers mois de 2025, avec une baisse du nombre de vols entre minuit et 6h de 25 % et une baisse du nombre de PV émis de 47 %. Les compagnies aériennes ont été invitées à poursuivre leurs efforts notamment lors des prochaines périodes de vacances scolaires, lors de la Toussaint et des fêtes de fin d’année.

Le délégué ministériel a tenu à remercier les acteurs présents, "on est au cœur de l’intérêt d’une telle démarche", "partager, questionner, comprendre, au-delà d’un petit cercle de professionnels avertis, c’est cela aussi que représente ce comité de suivi dédié à l’amélioration continue" et auquel participe un élu riverain.

 

Le prochain comité de suivi

Ce comité se réunira à nouveau en février 2026. D’ici-là, la DGAC continuera d’assurer une surveillance quotidienne du respect du couvre-feu et, en cas de dérive constatée, se rapprochera des compagnies aériennes concernées pour étudier la mise en place de mesures d’amélioration.