Bonjour,
je vis en famille avec des enfants en bas âge dans le centre ville de Nantes (Graslin).
Le projet de réaménagement prévoit une augmentation du nombre de vols, davantage d'atterrissages vers le sud, et une trajectoire décalée vers le centre ville.
L'impact sonore de l'aéroport sur le centre ville va donc sensiblement empirer. Comment peut-on ne serait-ce qu'imaginer cela ? Comment peut-on oser une telle proposition ?
Les nuisances actuelles sont déjà largement intolérables : des atterrissages qui s'enchainent parfois toutes les 5 minutes avant minuit et dès 6h. Malgré des doubles vitrages, il est impossible de s'endormir sans bouchons. Et le réveil à 6h est imposé. Bien sûr il est impossible de profiter d'un balcon par beau temps.
Puisque le déménagement de l'aéroport n'est pas une option, il faut que l'état/l'aéroport assume son choix et respecte les riverains :
- en réduisant drastiquement le nombre de vols (la grande majorité des vols low cost n'ont aucun bénéfice économique pour la région, et il faut de toutes façons réduire le trafic aérien pour des raisons d'écologie évidentes). Augmenter le prix des billets d'avions permettrait de compenser la baisse de trafic et de responsabiliser les usagers.
- subventionner 100% des travaux d'isolation phonique, sans reste à charge, sur un territoire beaucoup plus étendu qu'actuellement. Aujourd'hui le centre ville ne bénéficie d'aucune aide à l'isolation, ce qui est insensé eu égard aux nuisances réelles subies pour des immeubles anciens mal isolés par construction.
- étendre le couvre feu de 22h à 8h, afin que les enfants aient a minima 10h de sommeil, conformément aux recommandations médicales.
J'ai conscience que cela ne va pas du tout dans le sens de la proposition, et déséquilibre totalement l'équation économique du projet. Néanmoins ce n'est que du bon sens et le respect des populations impactées.
Les considérations économiques, et les intérêts politiques et personnels doivent être analysés à la lumière de ces priorités.